Kerim Mostafa Benabadji - Docteur
Equipe : Métaux et Alliages
Encadrant : Pr. H. I. Faraoun
E-mail : [email protected]
Equipe : Métaux et Alliages
Encadrant : Pr. H. I. Faraoun
E-mail : [email protected]
Magister en Physique
Option: Physique de la Matière Condensée et des Semiconducteurs. Université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen.
Intitulée: Prédiction des propriétés semimétalliques dans les alliages Heusler Co2CrxFe1-xAl.
Soutenue en juin 2009
Intitulée: Prédiction des propriétés semimétalliques dans les alliages Heusler Co2CrxFe1-xAl.
Soutenue en juin 2009
Résumé des principaux résultats
Date d’inscription en doctorat : Décembre 2009
Intitulé: Structures et stabilité des intermétalliques polaires
Description du sujet de Thèse:
Les métaux et les alliages métalliques présentent un intérêt technologique incontestable. La majeure partie du marché des métaux concerne la construction ou le transport. Bien que moins durs que la plupart des céramiques, ils présentent une propriété essentiel dans ces deux secteurs, à savoir la ductilité. Leur manque de rigidité est pallié par l’addition de différents éléments à des concentrations variables. Les intermétalliques, quant à eux, sont non seulement intrinsèquement plus rigides que la pluparts des alliages, mais ils associent la rigidité à la légèreté permettant des avancés considérables en termes d’économie d’énergie. Alors que leur rigidité résulte de la polarité des liaisons chimiques présentes, leur légèreté vient de leurs structures cristallines ouvertes à la différence de celles très compactes des alliages. En effet, les intermétalliques les plus utilisés, notamment ceux à base d’aluminium, cristallisent dans un réseau B2. Toutefois, la structure B2 ne possédant pas de système de glissement, la ductilité de ces intermétalliques est largement réduite, et ils souffrent de ce fait d’une fragilité importune à la température ambiante. Actuellement, des solutions palliatives sont adoptées notamment en utilisant des éléments d’addition (en particulier d’atomes de bore ou de carbone) afin de réduire la fragilité intragranulaire.
Une solution intermédiaire pourrait être les intermétalliques cristallisants dans les phases de Laves. En effet, un grand nombre des composés IIA-IIA, IIA-M (où M est un élément de transition ou un métal noble) forment des structures moins compactes que celles ordinairement adoptées par les métaux (cfc ou hcp) mais un peu moins ouvertes que le réseau B2. Ces composés sont pour la plupart polaires, favorisant une rigidité intrinsèque, et leurs structures plus compactes (C14, C16 et C32) leur confèrent une ductilité appréciable. Un point subsiste toutefois, ces composés subissent souvent des transformations de phase, notamment depuis et vers la structure orthorombique CeCu2.
Dans ce travail, nous proposons d’examiner la stabilité structurale des composés intermétalliques polaires en fonction de la pression. Pour ce faire, une analyse détaillée de leurs structures électronique permettra de mieux comprendre la nature des liaisons chimiques misent en jeux dans ces composés. Aussi, le calcul de la variation des énergies totales en fonction des paramètres du réseau permettra de déterminer les pressions de transition et d’apprécier la stabilité mécanique par le biais des constantes élastiques.
Intitulé: Structures et stabilité des intermétalliques polaires
Description du sujet de Thèse:
Les métaux et les alliages métalliques présentent un intérêt technologique incontestable. La majeure partie du marché des métaux concerne la construction ou le transport. Bien que moins durs que la plupart des céramiques, ils présentent une propriété essentiel dans ces deux secteurs, à savoir la ductilité. Leur manque de rigidité est pallié par l’addition de différents éléments à des concentrations variables. Les intermétalliques, quant à eux, sont non seulement intrinsèquement plus rigides que la pluparts des alliages, mais ils associent la rigidité à la légèreté permettant des avancés considérables en termes d’économie d’énergie. Alors que leur rigidité résulte de la polarité des liaisons chimiques présentes, leur légèreté vient de leurs structures cristallines ouvertes à la différence de celles très compactes des alliages. En effet, les intermétalliques les plus utilisés, notamment ceux à base d’aluminium, cristallisent dans un réseau B2. Toutefois, la structure B2 ne possédant pas de système de glissement, la ductilité de ces intermétalliques est largement réduite, et ils souffrent de ce fait d’une fragilité importune à la température ambiante. Actuellement, des solutions palliatives sont adoptées notamment en utilisant des éléments d’addition (en particulier d’atomes de bore ou de carbone) afin de réduire la fragilité intragranulaire.
Une solution intermédiaire pourrait être les intermétalliques cristallisants dans les phases de Laves. En effet, un grand nombre des composés IIA-IIA, IIA-M (où M est un élément de transition ou un métal noble) forment des structures moins compactes que celles ordinairement adoptées par les métaux (cfc ou hcp) mais un peu moins ouvertes que le réseau B2. Ces composés sont pour la plupart polaires, favorisant une rigidité intrinsèque, et leurs structures plus compactes (C14, C16 et C32) leur confèrent une ductilité appréciable. Un point subsiste toutefois, ces composés subissent souvent des transformations de phase, notamment depuis et vers la structure orthorombique CeCu2.
Dans ce travail, nous proposons d’examiner la stabilité structurale des composés intermétalliques polaires en fonction de la pression. Pour ce faire, une analyse détaillée de leurs structures électronique permettra de mieux comprendre la nature des liaisons chimiques misent en jeux dans ces composés. Aussi, le calcul de la variation des énergies totales en fonction des paramètres du réseau permettra de déterminer les pressions de transition et d’apprécier la stabilité mécanique par le biais des constantes élastiques.